Tout comprendre à l'affichage environnemental

Tout comprendre à l'affichage environnemental

Introduction

La durabilité et la transparence sont désormais des critères clés pour les consommateurs lors de leurs achats. En réponse à ce besoin, l’affichage environnemental se déploie sur les emballages des produits et devient plus en plus répandu.

Entre les différentes méthodologies de calcul étudiées et les recherches de réduction de l’impact environnemental des produits alimentaires, difficile de s'y retrouver. Maltivor vous informe sur les évolutions de l’affichage environnemental et vous soutient dans la réduction d’impact de vos produits pour une industrie agroalimentaire plus vertueuse !

L'Affichage environnemental : un outil essentiel pour une économie verte et une consommation durable

Pourquoi mettre en place un affichage environnemental ?

Face à la montée des préoccupations environnementales des consommateurs, leur besoin de transparence et leur volonté de mieux comprendre ce qu'ils consomment, il est essentiel que les marques agroalimentaires affirment leur engagement en faveur de l'environnement. Ceux-ci recherchent avant tout de la transparence et cherchent à mieux comprendre ce qu'ils consomment.

C'est en sens que le déploiement d'un affichage environnemental unique et obligatoire est en cours.

Les objectifs de la mise en place d'un affichage environnemental unique sont :

  • D’informer les consommateurs sur l'empreinte écologique des produits.
  • D’encourager les achats durables chez les consommateurs et l'écoconception chez les producteurs.
  • De promouvoir la transition vers une économie plus verte.

Historique et situation actuelle de l'affichage environnemental

En 2020, la France lance le projet de l’affichage environnemental, sous l'impulsion de la Loi AGEC et de la Loi Climat et Résilience, et commence les expérimentations sur les différentes méthodologies. En 2023, un décret français impose un affichage environnemental obligatoire pour les produits alimentaires dès 2025 avec une phase d'affichage volontaire prévue en 2024.

Les principaux dispositifs qui ont été testés sont les suivants :

 

La méthodologie de l'Eco-Score, choisie et testée entre 2020 et 2023, a fait l’objet de nombreuses controverses. Cette méthode basée sur l'ACV, et qui inclue des impacts environnementaux complémentaires, présentait certaines insuffisances. Par exemple, la notation serait inférieure sur des produits biologiques, révélant des biais potentiels dans l'évaluation environnementale. Par conséquent, une pomme issue de l'agriculture biologique et une pomme provenant de l'agriculture conventionnelle avec utilisation de pesticides recevraient une note similaire.

Le Planet-Score, déjà mis en place sur plus de 135 000 produits, a été mentionné et analysé, car considéré comme une évaluation plus exhaustive en prenant en compte des critères complémentaires tels que l'utilisation de pesticides, la consommation d'eau et d'autres conséquences sur la biodiversité.

Aujourd'hui, la décision de la France et l'ADEME est de créer un nouvel affichage environnemental nommé Coût Environnemental, pour compléter cette démarche, une nouvelle base de données, accessible en open-source gratuitement, est créer : Ecobalyse. Cela répond au souhait d'avoir une initiative indépendante, transparente et objective.

Le fonctionnement des affichages environnementaux

Dans toutes les méthodologies, l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une base commune. Les entreprises peuvent déterminer leur ACV grâce à Agribalyse de l'ADEME, la base de données environnementale de référence sur des produits agricoles et alimentaires.

Les différents dispositifs utilisent ce socle commun et rajoutent différents critères d’évaluation et coefficients pour avoir un résultat plus complet.

  • L’Eco-Score : Les données d’ACV de l'ADEME et de l'INRIA sont utilisées pour calculer l'Éco-score, combinées à un système de bonus/malus basé sur les informations fournies sur les étiquettes, pour un résultat plus complet.
  • Le Planet-Score : Il prend pour référence l’Analyse du Cycle de Vie et complète cette étude en intégrant différentes catégories d'information : les réalités de l’amont, de l’aval et des indicateurs oubliés par l’ACV.

En ce qui concerne le Coût Environnemental, voici ce qui le compose :

  • 16 catégories d'impacts issues du cadre européen Product Environmental Footprint (PEF). Par exemple : l’épuisement des ressources énergétiques, l’épuisement des ressources d’eau et l’utilisation du sol.
  • Et de compléments "services écosystémiques" qui reflètent des dimensions environnementales importantes pour le secteur alimentaire, mais aujourd'hui encore mal prises en compte par le PEF. Par exemple : les infrastructures agroécologiques, la diversité agricole et les enjeux territoriaux.

Source : La fabrique numérique Ecobalyse

Afin de calculer le coût environnemental, l'outil Ecobalyse a été développé, pour les produits distribués en France, en s’appuyant sur la base de données d’ACV Agribalyse.

L'étiquetage de ce référentiel devrait être présenté sous forme d'un nombre et d'une couleur pour permettre aux consommateurs de comprendre facilement et comparer l’impact environnemental des produits alimentaires dans les rayons de supermarchés.

Ce qu'il faut retenir :

Un affichage environnemental, nommé Coût Environnemental, est en cours d'implantation.

Selon le calendrier officiel de l'ADEME, il devrait être rendu obligatoire dès 2025 en France.

Qu'est-ce qui compose l'impact environnemental de mon produit ?

L'analyse de l'impact environnemental de la production agroalimentaire

 Afin d’améliorer l’impact environnemental des produits, une étude approfondie de la production de vos produits devra être mise en œuvre.

Il est important de noter que 67 % des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) issues de l'alimentation en France proviennent de l'agriculture, tandis que seulement 6 % des GES émanent de la transformation. Source : "L'heure des comptes pour les supermarchés", Réseau Action Climat.

Il ne faut pas, non plus, négliger les conséquences du secteur agroalimentaire sur les terres agricoles et sur les ressources en eau :

La principale façon de diminuer l'empreinte écologique de vos produits alimentaires consistera à prendre des mesures directes concernant la sélection de vos ingrédients !

Pourquoi réduire l'impact environnemental de vos produits volontairement ?

Même si, pour le moment, vous décidez de ne pas mettre en place un affichage environnemental, la volonté de diminuer votre impact environnemental, votre engagement écologique et votre démarche RSE restent des éléments importants aux yeux des consommateurs.

Cela vous permet également de vous préparer et d'anticiper les futures obligations qui vont être mises en place en France.

Anticipez l'affichage environnemental et réduisez votre impact avec Maltivor !

La farine de drêche, solution unique et complète

L’utilisation de co-produits pourrait bien être une solution durable pour avoir une réduction tangible de l'impact environnemental. Les co-produits sont des matières secondaires générées simultanément lors de la fabrication du produit principal. Par conséquent, ces co-produits n'utilisent pas de ressources supplémentaires pour leur production.

C'est ainsi que la farine de drêche Maltivor a un impact environnemental plus faible que d'autres farines.

La drêche étant un co-produit des brasseries, son impact sur la biodiversité et la santé est réduit. Elle n'utilise pas d'eau, de terres agricoles, d'engrais ou de produits chimiques et elle émet moins d'émissions de Gaz à Effet de Serre que les autres farines.

Elle améliore les résultats des affichages environnementaux des produits finis et répond à vos objectifs.

Étude de cas : amélioration de l'impact environnemental avec la farine de drêche

Pour vous éclairer davantage, nous vous exposons un exemple concret qui illustre la diminution de l'impact environnemental sur la farine en elle-même, puis sur le pain.*

Dans un premier temps, nous avons effectué une comparaison entre l’impact de 1 tonne de farine de blé et 1 tonne de farine de drêche. En remplaçant une tonne, on peut réaliser ces économies :

  • 290 kg de C02eq = 1 trajet aller-retour Lyon-Lille en voiture.
  • 330 m3 d’eau = 2 200 baignoires.
  • 1 400 m2 de terre agricole = 7 terrains de tennis.
    Ainsi, sur une quantité de 20 tonnes de pain contenant 10 % de farine de drêche dans la recette, voici les économies réalisées :

    940 kg de C02eq
    =
    4 trajets aller-retour Paris-Bordeaux en voiture

    650 m3 d’eau
    =
    4 300 baignoires
    2 400 m² de terres arables
    =
    12 terrains de tennis

    *Les données annoncées sont issues d’une étude interne sur un produit donné et peuvent varier.

    Maltivor, un partenaire pour l'évaluation environnementale

    L'équipe Maltivor peut vous aider dans vos projets d'amélioration de vos recettes et de diminution l’impact environnemental de vos produits.

    Grâce au développement d'un outil interne, nous pouvons estimer l'impact environnemental de votre produit alimentaire et vous proposer notre aide dans votre quête de durabilité.

    Ce procédé interne nous permet de vous montrer les résultats obtenus en ajoutant la farine de drêche dans votre recette, selon différents pourcentages d'incorporation, afin que vous puissiez voir les atouts environnementaux de celle-ci de manière concrète.

    Suite à cette étude interne, nous pouvons également vous aider à construire vos éléments de communication. Par exemple, comment valoriser la diminution de votre impact environnemental ou bien comment mettre en avant votre utilisation des co-produits sur vos packagings produits.

    Contactez-nous pour en savoir plus !

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