Maltivor est une société industrielle à impact qui valorise les résidus de céréales post-brassage de la bière en une matière première innovante à destination de l’alimentation humaine : la farine de drêche.

En amont, Maltivor permet aux brasseurs de se libérer des contraintes de traitement de leurs biodéchets, en particulier leur gisement de drêches représentant 700 000 tonnes produites chaque année en France. En aval, la société propose des ingrédients riches en fibres, protéines, minéraux et pauvres en gluten, s’intégrant dans les produits finis des industriels de l’agroalimentaire. Ceux-ci améliorent ainsi les qualités nutritionnelles et gustatives de leurs produits, tout en diminuant leur impact environnemental. A court terme, la Société entend également lancer une gamme de produits concentrés en protéines sur le marché en plein essor de la protéine végétale.

En récupérant les drêches de brasserie, Maltivor s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et contribue ainsi à une meilleure utilisation de cette ressource en proposant une valorisation dans le domaine alimentaire.

La société a été créée en 2018 par Lola Bonnin, rapidement rejointe par Gabrielle Hugon, spécialisée sur les aspects techniques agroalimentaires. Les dirigeantes partagent les mêmes valeurs liées à la transition écologique et l’économie circulaire.

La société a obtenu le soutien de Bpifrance à travers la Bourse French Tech Emergence et a été lauréate du concours I-Nov 2021 (cofinancé par l’ADEME et Bpifrance). Maltivor a ensuite bénéficié de l’accompagnement du programme Les Boucles porté par Ronalpia, La Métropole de Lyon et Suez afin de favoriser l’émergence de projets de l’économie circulaire.

Historiquement basée à Vourles (Rhône) avec une première unité, la Société implantera des unités de production à proximité des brasseurs avec la mise en place d’un système de collecte régulier et adapté au niveau de production des brasseries.

Cette levée de fonds permettra à Maltivor de financer sa R&D sur un produit concentré en protéines, de renforcer son équipe et d’accélérer l’industrialisation de ses farines alimentaires avec une capacité de production supérieure pour atteindre une capacité de 100 tonnes par an.