Depuis plusieurs mois maintenant, les économies françaises et mondiales sont confrontées à une augmentation du cours des céréales et notamment de celui du blé.

Plusieurs facteurs en sont la cause :

• Le climat politique entre l'Ukraine et la Russie
• L'embargo de l'Inde
• Le réchauffement climatique
• La hausse de la demande mondiale

La production de blé n’est pas assez élevée pour combler les besoins mondiaux. Une forte tension sur le blé se fait ressentir.

Depuis 2021, le prix du blé a doublé passant de 190 € la tonne de blé en début 2021 à 438 € la tonne de blé en mai 2022, un prix record.

Suite à l'accord entre l'Ukraine et la Russie afin d'ouvrir les voies maritimes de l'Ukraine, le prix s’est alors stabilisé en créant un faux plat entre 320 € et 340 € la tonne.

Un prix encore très élevé, car la tension sur la production de blé reste intense malgré cette avancée.

La solution : une nouvelle matière première

La situation actuelle pousse alors les producteurs de produits alimentaires à augmenter leurs coûts ou bien intégrer de nouvelles matières premières comme : la farine de drêche de bière.

Les avantages économiques de la drêche

A contrario du blé, la drêche est une matière stable économiquement, car elle ne dépend d'aucun rendement. En effet, la drêche est un co-produit, elle n'utilise aucune surface agricole pour être produite puisqu’elle est créée dans les cuves des brasseurs.

C’est alors une toute nouvelle ressource qui s’offre aux industriels et artisans utilisant du blé.

La farine de drêche permet de réduire la proportion de la farine blé dans une recette et donc de limiter les coûts par rapport à l’achat de blé.